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| Les médias peuvent-ils être neutres lorsqu’ils couvrent un conflit ? Les journalistes sont-ils de simples observateurs ou des acteurs à part entière des crises politiques et des affrontements armés qu’ils relatent ? Ces questions cruciales ont suscité de nombreuses réflexions depuis la première guerre du Golfe en 1990. Mais l’Afrique Centrale, qui est aujourd’hui la région au monde qui enregistre le plus grand nombre de conflits dits « majeurs », n’avait pas, jusqu’ici, fait l’objet d’une attention particulière.
De la sinistre Radio télévision libre des Mille Collines, qui a accompagné et encouragé le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, aux expériences nombreuses de médias « humanitaires » et « de paix » en République démocratique du Congo, au Burundi ou en Centrafrique, l’Afrique Centrale offre pourtant un champ d’exploration et d’action important pour tous ceux qui s’intéressent au rôle joué par le journaliste dans les conflits. Car, en temps de guerre, l’information se révèle comme une arme puissante, un instrument stratégique crucial, aux effets souvent dévastateurs. Mais dans un pays déchiré, les médias peuvent tout aussi bien préparer les esprits à la paix. Tantôt pyromanes, tantôt pacificateurs... | |
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