Synthèse
Depuis deux ans, une doctrine du recours limité à la force s'est mise en place au sein de la MONUC.
Elle a permis d'augmenter la pression sur les chefs de guerre dans l'Est du pays et de les contraindre à négocier.
Cette doctrine n'a pas pu fonctionner lors des derniers événements de Kinshasa.
Chez beaucoup d'observateurs, l'image de la MONUC, détestable il y a trois ans à peine, s'est fortement appréciée. Toutefois, certaines critiques persistent.
Attendue pour le 15 avril, la prochaine résolution du Conseil de Sécurité prolongeant le mandat de la MONUC redéfinira ses missions et ses effectifs. Elle suscite déjà des prises de position de différents groupes de pression.