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| Dans toutes les guerres africaines, l’utilisation des armes légères est omniprésente. A la portée de tous, elles font d’énormes ravages, ce qui a amené l’ancien Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan à les qualifier d’« armes de destruction massive ». Depuis 2001, les pays africains font un réel effort pour se doter d’instruments juridiques adéquats afin de contrôler ce fléau mais cette mobilisation des esprits n’a pas encore été suivie d’effets sur le terrain. Le GRIP a acquis une expertise reconnue dans ce secteur et essaie de valoriser les efforts de ses partenaires africains.
A travers différents projets et expertises, nous accompagnons une série de processus en cours au niveau régional et sous-régional :
- Règlementations régionales sur les ALPC (CEDEAO, CEEAC, RECSA) ; - Harmonisation des règlementations nationales sur les ALPC ; - Mise en œuvre de l’instrument international de traçabilité en Afrique ; - Soutien aux réseaux nationaux et régionaux de la société civile dans leur lutte contre la prolifération des ALPC ; - Etudes de terrain sur la circulation des ALPC et des munitions ;
Par ailleurs, le GRIP coordonne depuis 2001 le Réseau africain francophone sur les armes légères, la prévention des conflits et la construction de la paix. Le RAFAL est un instrument d’échange d’information, de recherche, de formation, de publication et de diffusion en vue de renforcer les capacités de la société civile africaine francophone. Le but poursuivi est d’améliorer les connaissances communes en matière de prolifération des armes légères dans une perspective de prévention des conflits et de construction de la paix en Afrique. A l’heure actuelle, le réseau compte plus de 80 membres.
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