Si tous les regards se portent aujourd’hui vers la Tunisie, il est un autre pays du monde arabe qui s’enfonce dans une crise politique majeure : le Liban. Onze ministres du gouvernement Hariri, dont dix membres de la coalition menée par le Hezbollah, viennent de démissionner le 12 janvier. Ils reprochent au Premier ministre de ne pas prendre ses distances par rapport au Tribunal spécial pour le Liban (TSL), tribunal qui doit (notamment) faire la lumière sur l’assassinat de Rafic Hariri en février 2005. Mais ils craignent avant tout que les accusations du procureur du TSL visent des membres du Hezbollah.