Les chercheurs du GRIP dans les groupes d’experts des Nations Unies
Depuis sa fondation il y a 30 ans, le GRIP s’est toujours appliqué à étudier les questions relatives aux trafics d’armes et aux embargos sur les armements. Depuis quelques années l’expertise des chercheurs du GRIP a été mise au service des Nations unies dans le cadre des enquêtes menées sur le respect des embargos.
C’est ainsi que Claudio Gramizzi a travaillé comme expert en armes de mars 2007 à octobre 2008 successivement dans trois Groupes d’experts sur la Côte d’Ivoire établis conformément aux résolutions du Conseil de sécurité 1727 (2006), 1761 (2007) et 1782 (2007). Par la suite, de février à novembre 2009, Claudio Gramizzi a exercé la même fonction dans le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, établi à la suite de la résolution 1837 (2008) du Conseil de sécurité.
Depuis janvier 2010, deux autres chercheurs du GRIP ont rejoint deux autres Groupes d’experts des Nations unies. Holger Anders travaille en tant qu’expert en trafic d’armes au sein du Groupe sur le Soudan (résolution 1891 (2009) du Conseil de sécurité) qui examine l’embargo sur les armes à destination des belligérants du Darfour.
Enfin, Ilhan Berkol travaille comme expert en douanes dans le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire (résolution 1893 (2009) du Conseil de sécurité), chargé d’enquêter sur le respect de l’embargo d’armes vers la Côte d’Ivoire et de l’embargo des exportations de diamants provenant de ce pays.
Rappelons que les Groupes d’experts mis en place par le Conseil de sécurité des Nations unies sont essentiels pour le contrôle du respect des embargos sur les armes. Les rapports de ces Groupes permettent en effet au Conseil de sécurité de prendre des décisions fondées sur des éléments concrets prouvant l’existence de certaines pratiques. Dans le cadre du droit international, tous les États et tout individu sont dans l’obligation de coopérer avec les experts des Nations unies.
L’ensemble de l’équipe des chercheurs du GRIP est particulièrement heureuse de voir que, par la notoriété de son travail, trois d’entre eux ont pu être choisis pour participer à ces Groupes. Cette reconnaissance ne peut que renforcer notre motivation.