Ces dernières années ont régulièrement rappelé les risques qu’engendre la prolifération nucléaire, aussi bien dans le chef des acteurs non étatiques que dans celui des États. En 2003, le monde découvrait l’existence du réseau d’A.Q. Khan au Pakistan, qui avait fourni divers pays parmi lesquels la Libye, l’Iran et la Corée du Nord. S’il semble qu’aucun acteur non étatique n’ait bénéficié de cette aide, ce réseau illégal a illustré les risques d’une prolifération nucléaire. Du côté des États, ce sont plus de 30 000 têtes nucléaires qui alimentent le danger de conflits ou d’accidents majeurs, ainsi que les risques de prolifération via les sites mal sécurisés ...
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