La Belgique a déjà eu affaire à Viktor Bout dans les années 1990, lorsque les autorités belges avaient découvert que plusieurs avions du trafiquant, basés à Ostende, avaient servi pour livrer des armes au Rwanda en violation d’un embargo. L’État belge n’avait toutefois pas pu l’arrêter, faute d’une législation suffisante. À ce propos, le GRIP rappelle qu’actuellement,
en Belgique, il n’y a toujours aucun contrôle effectif exercé sur les courtiers en armes. D’une part, les dispositions législatives actuelles ne sont pas conformes à la
Position commune européenne sur le courtage, et d’autre part, un conflit de compétences entre les différentes autorités paralyse toute initiative pour améliorer la législation.