Au-delà des risques de surenchère que suppose une telle option – la présence de militaires pourrait amener les pirates à s’armer davantage et accroître ainsi les risques d’incidents armés aux conséquences imprévisibles – il faut rappeler, à l’instar du commissaire européen
Louis Michel, qu’il est illusoire de croire « que l’on pourrait être capable de mettre fin à cette insécurité militairement ». La piraterie dans le golfe d’Aden est avant tout liée à la pauvreté, à l’absence de perspectives d’avenir pour la jeunesse somalienne et à l’incapacité du régime de Mogadiscio à exercer ses missions régaliennes.