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| Au cours de la dernière décennie, le trafic de cocaïne s’est imposé comme une activité illicite majeure en Afrique de l’Ouest. Son potentiel déstabilisateur a été illustré récemment par les évènements du Mali et de Guinée-Bissau. Cet impact est dû à l’implication de hauts gradés des forces de sécurité, de représentants des élites dirigeantes, de groupes armés, à visée politique ou purement criminelle. Tous ces acteurs sont connectés, directement ou indirectement, à une armada de trafiquants « professionnels » camouflés en opérateurs économiques.
Après être arrivée, par air ou par mer, d’Amérique du Sud, la plus grosse partie de la cocaïne quitte rapidement l’Afrique de l’Ouest pour l’Europe, où le nombre d’usagers de cette substance est en hausse continue. Afin d’esquiver les contrôles, les trafiquants ne cessent de varier leurs itinéraires et méthodes de transport. Longtemps le « privilège » des États côtiers, le transit de cocaïne s’est développé, à partir de 2009, dans les pays enclavés du Sahel, en particulier le Mali, où se conjuguent des immensités désertiques difficiles à surveiller, des pouvoirs centraux faibles et corrompus, et une floraison de groupes armés en quête de revenus pour s’armer et contrôler des territoires plus étendus. Dans ce contexte, la désagrégation de l’État libyen profite aux trafiquants, qui non seulement se voient gratifiés d’immenses stocks d’armes à prix réduits, mais aussi de la suppression des stricts contrôles que le régime précédent exerçait sur son flanc saharien.
Cette étude aborde les principaux événements liés au trafic de cocaïne dans les quinze États membres de la CEDEAO, ainsi qu’en Mauritanie, et offre un aperçu des principales initiatives régionales lancées pour combattre les trafics transfrontaliers de stupéfiants. Elle analyse enfin les effets du trafic de cocaïne sur le développement des sociétés ouest-africaines et évoque quelques défis auxquels est confrontée la lutte contre cette forme de criminalité.
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| À la veille du sommet de l’OTAN à Chicago les 21 et 22 mai 2012 où doit être dévoilée la révision de la posture de défense et de dissuasion (Defence and Deterrence Posture Review-DDPR), la question des armes nucléaires tactiques (ANT) américaines en Europe est remise à l’ordre du jour. Elles ont été déployées au milieu des années 1950 par les États-Unis et la Russie. Pour les deux camps, il s’agissait de dresser un rempart nucléaire contre l’éventuelle avancée des armées ennemies, avec en plus, côté américain, une volonté de pallier à la supériorité des forces conventionnelles du Pacte de Varsovie. La fin de la Guerre froide a considérablement diminué les risques d’un affrontement conventionnel, d’autant plus que les deux anciens grands ont signé, dès 1990, le Traité sur les forces conventionnelles en Europe visant à réduire leur présence militaire sur le Vieux Continent.
Avec la dislocation du Bloc soviétique, la Fédération de Russie s’est vue contrainte, dès 1992, de retirer ses armes nucléaires des territoires de ses anciens satellites pour les stationner sur son territoire le long de la frontière occidentale ou pour les détruire. Les Américains ont suivi la même dynamique de réduction et destruction de grandes quantités d’armes tactiques basées en Europe occidentale. Mais près de 200 sont toujours réparties sur six bases de l’OTAN. Retrait ou statu quo, le débat fait rage, pro et contre invoquant des facteurs politiques, économiques, sécuritaires, stratégiques ou juridiques. Le présent rapport fait le point sur l’évolution des positions et des arguments des uns et des autres. | |
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