Ce 14 octobre, Hillary Clinton, la Secrétaire d’État américaine a surpris beaucoup d’observateurs en déclarant que
son pays soutenait désormais le processus de création d’un Traité international sur le commerce des armes (TCA). En effet, depuis la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies (AG) en 2006 concernant la nécessité de contrôles globaux plus stricts en matière de transfert d’armes, Washington s’était systématiquement opposé à toute tentative de régulation mondiale des transferts d’armes.
Si ce revirement a été globalement bien accueilli, de nombreux observateurs s’inquiètent de l’insistance des États-Unis pour respecter la règle du consensus dans les négociations à venir, ce qui reviendrait à donner un véto à chaque État et risquerait d’affaiblir considérablement le texte en négociation.