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RDC : Report des élections et enjeu des groupes armés à l'Est

par Pamphile Sebahara, chargé de recherche au GRIP

Le 21 septembre 2005

Deux événements majeurs ont marqué l'actualité de la République démocratique du Congo (RDC) au cours des mois de mai, juin et juillet 2005.[1] D'une part, la prolongation de la transition politique au delà du 30 juin 2005 a donné lieu à des tensions et parfois à des affrontements à Kinshasa, Mbuji Mayi et dans la diaspora congolaise à Bruxelles. D'autre part, la recrudescence de la violence à l'est du pays à cause notamment de la présence de groupes armés. Malgré la démobilisation de plus de 15 mille miliciens dans le district de l'Ituri, un millier de combattants locaux refusent de déposer les armes et mènent des attaques contre les civils et la Monuc (Mission de l'organisation des Nations unies en RDC). Pendant ce temps, les rebelles hutu rwandais, connus sous le nom de Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les milices locales congolaises sèment la terreur au Nord et au Sud-Kivu. Ainsi l'insécurité croissante à l'Est constitue un des obstacles à la préparation des élections prévues au plus tard en juin 2006. Conscients de l'importance de l'enjeu, le gouvernement de Kinshasa et la Monuc adoptent progressivement une approche de fermeté en vue du désarmement des groupes armés et du rapatriement des FDLR. Eu égard aux résultats peu probants du désarmement volontaire privilégié ces dernières années[2], le désarmement forcé semble être la seule option efficace pour mettre fin à la violence à l'Est. Il exigera néanmoins une grande volonté politique et la mobilisation des moyens humains et matériels considérables.
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