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NUCLEAIRE, BIOLOGIQUE ET CHIMIQUE

La problématique de la sécurisation des installations nucléaires pakistanaises (Mehdi Mekdour)

Les attentats du 11 septembre 2001 et la présence croissante d’éléments d’Al-Qaida au Pakistan ont remis à l’ordre du jour la nécessité d’une plus grande sécurisation des sites nucléaires du pays. Dans cette perspective, des organes de gestion du nucléaire ont été créés par les autorités pakistanaises avec le soutien financier des États-Unis. De plus, des moyens techniques de protection tels que des détecteurs électroniques, des caméras en circuit fermé et des systèmes de verrouillage des ogives ont été installés. Cependant, cette sécurisation n’a pas été effectuée de façon égale sur l’ensemble des sites sensibles. Dès lors, les risques d’attaques demeurent une réalité. Afin de réduire cette menace, le recours à l’expertise de l’AIEA est une option qu’Islamabad devrait mieux prendre en considération.

UN Photo/H Arvidsson
Special Commission Team Verifies Iraq's Destruction of Chemical Weapons
A member of the UN Special Commission (UNSCOM) inspection team uses a chemical air monitor to detect leakage from a CS-filled 120mm mortar shell at Fallujah Chemical Proving Ground, as part of the inspection to verity Iraq's compliance with the order to destroy the chemical munitions for chemical weapons and weapons of mass destructions.
Location: United Nations, Iraq
Date: 15 April 1992
Wikimedia Commons

Autres Notes d'Analyse :
Le traité de Pelindaba : l’Afrique face aux défis de la prolifération nucléaire (Cédric Poitevin)

Actuellement, lorsqu’on évoque la prolifération nucléaire, l’Afrique est rarement au centre des préoccupations ; ce sont d’autres régions du monde, comme le Moyen-Orient et l’Asie, qui se trouvent au-devant de la scène.

Pourtant, depuis les débuts de l’arme atomique, l’Afrique s’est fréquemment trouvée impliquée dans la prolifération nucléaire : l’uranium congolais a été utilisé lors des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki ; la France a effectué des essais nucléaires atmosphériques et souterrains en plein coeur du Sahara ; l’Afrique du Sud a, pendant un temps, été une puissance nucléaire ; et enfin, la Libye a tenté de le devenir par le biais du trafic international.

Aujourd’hui encore, le continent ne peut demeurer à l’écart des défis internationaux du nucléaire. Ceux-ci en effet, ne connaissent pas frontières, qu’il s’agisse du domaine civil ou militaire. Divers aspects sont concernés : le regain d’intérêt pour le nucléaire civil et les questions sécuritaires qui l’accompagnent, les conséquences environnementales, sanitaires et sécuritaires de l’exploitation de l’uranium ou la possibilité qu’un État africain se dote à nouveau de l’arme atomique. Sans oublier le trafic nucléaire, qui n’épargne pas l’Afrique et est facilité par les législations faibles ou difficiles à appliquer de certains pays, ou dont l’autorité ne couvre pas l’entièreté de leur territoire ...

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