Imprimer :

 
Les armes à « létalité réduite » - Solution ou perversion ?
Cet article a été présenté, par Luc Mampaey, le 13 février 2009 à l’Université de Liège lors d’une conférence sur le thème «Les armes de neutralisation momentanée : une réponse à l’insécurité grandissante ?». La présentation PowerPoint figure en annexe. Faut-il ou non équiper les forces de police d’armes dites «à létalité réduite», à énergie cinétique telle que le FN303 de la FN Herstal ou à impulsion électrique comme le Taser ? Ces nouvelles armes présentent l’avantage de fournir aux forces de l’ordre une plus large gamme d’options avant de recourir à leur armement conventionnel et létal. Cependant, les risques d’abus et de dérives, les innovations technologiques parfois insoupçonnées issues de la recherche militaire, ainsi que l’absence de cadre juridique adéquat soulèvent un grand nombre de questions quant à l’acceptabilité de ces nouvelles générations d’armes.
Une évaluation indépendante et pluridisciplinaire du concept de « létalité réduite » est absolument nécessaire afin de rencontrer certaines demandes légitimes des forces de police tout en garantissant le respect de règles éthiques et juridiques très strictes.

© 2012, GRIP • Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité
Rue de la Consolation 70, B-1030 Bruxelles - Tél.: +32.2.2418420 - Fax : +32.2.2451933
Internet : www.grip.org - Courriel : admi@grip.org
 
La reproduction des informations contenues sur ce site est autorisée, sauf à des fins commerciales, moyennant mention de la source et du nom de l'auteur.