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LES NOUVELLES DU GRIP N°3/2009
Au sommaire :
La présidence belge de l’Union européenne face à la lutte contre les trafics d’armes (Bernard Adam)
La Belgique assurera la présidence de l’Union européenne (UE) lors du deuxième semestre 2010. Parmi les matières à gérer figurera la lutte contre le commerce illicite des armements en général et contre la prolifération excessive des armes légères en particulier. Cette lutte, difficile et complexe, est essentielle dans une double optique.

D’une part, il existe un consensus croissant pour reconnaître qu’il y a beaucoup trop d’armements dans le monde. Il devient de plus en plus évident que dans le cadre de la sécurité internationale, l’usage de la force entraîne souvent davantage de problèmes qu’il n’en résout. D’autre part, il y a un lien reconnu entre développement et sécurité. La plupart des États impliqués dans les conflits, facilités par la grande disponibilité d’armes légères, sont les pays en développement, où la sécurité humaine n’est pas assurée. Ce sont les populations civiles qui en sont les premières victimes. Et les conséquences économiques et sociales sont désastreuses. ... Lire la suite

 

Le traité de Lisbonne et l’aide au développement Vers une UE plus intergouvernementale (Federico Santopinto)

Au cours des dernières années, l’aide au développement s’est révélée un atout fondamental pour faire face à l’instabilité internationale, un atout dont la valeur stratégique a longtemps été sous-estimée par les chancelleries des États et les ministères de la Défense. Le conflit en Afghanistan en est le dernier exemple. Certes, la contribution que la coopération est en mesure d’apporter à une stratégie de gestion de crises est moins visible et spectaculaire que les missions internationales de maintien de la paix ou des interventions musclées. Surtout, aide et coopération ne sont pas des outils susceptibles de produire des résultats immédiats, de réconforter l’opinion publique ou d’attirer l’attention des médias. Pourtant, bien que discrets, dans le long terme ces outils offrent une contribution irremplaçable pour pacifier les foyers d’instabilité de la planète. ... Lire la suite

 

Vers une interdiction des armes au phosphore blanc (Luc Mampaey)

Les premières utilisations militaires de munitions contenant du phosphore blanc remontent à la Première Guerre mondiale. Ces dernières années, elles ont été massivement utilisées dans la plupart des conflits, y compris dans des zones densément peuplées. L’utilisation du phosphore blanc par les États-Unis en Irak et en Afghanistan est établie, de même que par Israël au Liban et à Gaza, ainsi que par la Russie en Tchétchénie. Les Talibans sont également soupçonnés d’en posséder et de les avoir utilisées en Afghanistan contre les troupes américaines, ainsi que les militants palestiniens accusés par Israël d’avoir tiré un obus au phosphore blanc dans l’ouest du Néguev en janvier 2009. ... Lire la suite

 

Splendeur et décadence du « Maréchal » (Georges Berghezan)

Le trafiquant d’armes belge, Jacques Monsieur, a donc été arrêté le 28 août à New York, alors qu’il tentait d’acheter des moteurs et pièces pour avions F-5 et C-130 pour le compte de l’Iran. Paradoxe, il y a près d’un quart de siècle, l’individu attirait, pour la première fois, l’attention de la Justice en étant un des maillons de l’Irangate, cette opération clandestine d’armement de l’Iran, alors en guerre contre l’Irak, organisée par l’administration Reagan. Mais, à l’époque, Monsieur agissait avec la bénédiction de Washington et en étroite collaboration avec le Mossad, les services secrets israéliens. ... Lire la suite

 

Le nucléaire iranien : vers une sortie de crise ? (Mehdi Mekdour)

Le programme nucléaire iranien est devenu aujourd’hui la principale préoccupation en ce qui concerne le Moyen-Orient, devançant même la question du conflit israélo-palestinien. Ainsi, depuis la révélation de l’existence de sites nucléaires non déclarés à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en 2002, l’Iran est entré dans une nouvelle phase de défiance face aux puissances occidentales. Les soupçons d’un détournement de la technologie nucléaire civile au profit d’un programme militaire ont fini par créer une relation très ambigüe entre les différents acteurs en présence (Iran, AIEA, groupe P5+1 et le Conseil de sécurité). ... Lire la suite

 

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