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NON PROLIFERATION

Si, dans un premier temps, la fin de la Guerre froide a pu laisser croire que les menaces posées par les armements nucléaires, biologiques et chimiques (dits aussi « armements non conventionnels ») disparaîtraient progressivement, l’actualité de ces dernières années nous a constamment rappelé qu’il n’en était rien. En effet, de la crise du régime de non-prolifération nucléaire à la relance de la course aux armements en passant par la menace d’une utilisation d’armes de destruction massive par des groupes terroristes, les défis en matière de prolifération et désarmement non conventionnels se multiplient. L’expertise actuelle du GRIP est centrée sur l’évolution des traités majeurs de non-prolifération nucléaire, biologique et chimique ainsi que sur certains pays clés actuels comme la Corée du Nord ou l’Iran. En outre, le GRIP porte une attention particulière à la politique de l’Union européenne en la matière et aux questions des biens et technologies à double usage ainsi que des missiles.




UN photo
Wikimedia Commons

Les entreprises: pièces maitresses de la lutte contre le trafic illicite de biens à double usage (Mehdi Mekdour)

Les exportations illégales de biens à double usage posent un risque majeur dans la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive. Face à cette problématique, les pouvoirs publics ont adopté des politiques, privilégiant progressivement une attention toute particulière aux entreprises à qui il était demandé une prise de conscience plus grande de leurs devoirs face aux exportations illégales de biens à double usage. Cette responsabilisation se concrétise notamment par une mise en œuvre graduelle d’« internal compliance programmes » (programmes interne d’évaluation des risques). Les entreprises belges ne sont pas exemptes de cette nouvelle dynamique.

Autres Notes d'Analyse :
Les armes nucléaires tactiques américaines en Europe. Les enjeux d’un éventuel retrait (Bérangère Rouppert)

À la veille du sommet de l’OTAN à Chicago les 21 et 22 mai 2012 où doit être dévoilée la révision de la posture de défense et de dissuasion (Defence and Deterrence Posture Review-DDPR), la question des armes nucléaires tactiques (ANT) américaines en Europe est remise à l’ordre du jour. Elles ont été déployées au milieu des années 1950 par les États-Unis et la Russie. Pour les deux camps, il s’agissait de dresser un rempart nucléaire contre l’éventuelle avancée des armées ennemies, avec en plus, côté américain, une volonté de pallier à la supériorité des forces conventionnelles du Pacte de Varsovie. La fin de la Guerre froide a considérablement diminué les risques d’un affrontement conventionnel, d’autant plus que les deux anciens grands ont signé, dès 1990, le Traité sur les forces conventionnelles en Europe visant à réduire leur présence militaire sur le Vieux Continent.

Avec la dislocation du Bloc soviétique, la Fédération de Russie s’est vue contrainte, dès 1992, de retirer ses armes nucléaires des territoires de ses anciens satellites pour les stationner sur son territoire le long de la frontière occidentale ou pour les détruire. Les Américains ont suivi la même dynamique de réduction et destruction de grandes quantités d’armes tactiques basées en Europe occidentale. Mais près de 200 sont toujours réparties sur six bases de l’OTAN. Retrait ou statu quo, le débat fait rage, pro et contre invoquant des facteurs politiques, économiques, sécuritaires, stratégiques ou juridiques. Le présent rapport fait le point sur l’évolution des positions et des arguments des uns et des autres....

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