Résumé
Depuis les événements d’août 2008, un nombre croissant d’observateurs considèrent l’action militaire menée par les Occidentaux en Afghanistan comme une impasse, à l’instar du bourbier irakien. Or la France et la Belgique, pressées par les États-Unis, y ont augmenté leurs effectifs. Croit-on vraiment pouvoir ainsi sécuriser ce pays ou ne faudrait-il pas mettre en avant une stratégie nouvelle, basée sur trois objectifs : (1) entamer le dialogue politique avec les groupes de résistants, (2) annoncer et programmer le départ des troupes étrangères ; (3) accroître l’aide au développement et reconstruire les infrastructures de ce pays détruit par des guerres incessantes.