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 | 500 000 morts par an, une victime par minute : c'est le lourd tribut payé chaque année aux armes légères. Difficile d'oublier les tueries de Nanterre, Zug, Dunblane ou du lycée de Littleton qui inspira Michael Moore pour son pamphlet « Bowling for Colombine ». Au-delà de ces images choc, la réalité est malheureusement plus terrible et plus banale. En Belgique, il y a quatre suicides par arme à feu pour un homicide ; en France, le rapport est de sept à un : chez nous, les armes tuent tous les jours, sans avoir droit ni à la une, ni à la rubrique des faits divers.
Dans les pays en proie à la guerre, elles sont omniprésentes. À la portée de tous, elles font d'énormes ravages, ce qui a amené Kofi Annan à les qualifier d'« armes de destruction massive ». Selon de récentes estimations, il y aurait quelque 640 millions d'armes légères de par le monde. |  |
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